Exemple réussi d’introduction

(à partir de l’extrait de Bonheur d’occasion et de la question qui s’y rapporte)

 

(Sujet amené)  L’année 1945 est marquée par la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Cette période noire de l’histoire du monde en a été une de détresse, de tristesse pour tous et nombreuses étaient les familles qui en ont souffert. La souffrance instaurée par la guerre s’est répercutée jusqu’au Québec, où bon nombre de familles ont vécu pauvrement en raison de l’instabilité économique engendrée par le climat de guerre. Cette instabilité a même incité certains hommes à l’époque à quitter leur famille pour s’enrôler dans l’armée, question d’améliorer la situation financière des leurs. En littérature, Gabrielle Roy a rendu compte de cette réalité dans un roman intitulé Bonheur d’occasion. (Sujet posé)  Il est permis de se demander si, dans un extrait de ce texte, le père de famille, Azarius Lacasse, s’engage vraiment dans l’armée pour le bien de sa famille. (Sujet divisé)  Bien sûr, les promesses que fait Azarius à son épouse à propos des bénéfices qu’elle et ses enfants retireront indiquent que l’ouvrier se préoccupe du sort des siens. Par contre, il est clair que l’accès aux pensées d’Azarius laisse voir son désir d’échapper à la misère. En définitive, c’est à un Azarius désireux d’en apprendre sur le monde que l’auteure donne vie, comme le reflète son enthousiasme à l’égard de son départ pour l’Europe.

 

Exemple lacunaire

Gabrielle Roy est l’auteure d’un roman intitulé « Bonheur d’occasion ». À partir d’un extrait de cette œuvre, nous devons répondre à la question suivante : « Est-il possible qu’Azarius s’enrôle dans l’armée pour le bien de sa famille ? » Dans un premier temps, je dirai que oui, il s’enrôle dans l’armée pour sa famille. Ensuite, il sera question des motifs qui prouvent qu’il ne s’enrôle pas pour sa famille. Dernièrement, Azarius s’enrôle vraiment pour lui.