Différents comportements, différentes façons d'agir

Qu’est-ce qu’une violence à caractère sexuel :

www.youtube.com/watch

L’étudiante ou l'étudiant qui a vécu une violence à caractère sexuel peut présenter différents changements de comportements, et ce, même s’il s’est écoulé un certain temps depuis l’évènement. Certains symptômes peuvent se manifester tels que la culpabilité, la confusion, la rage, l’insomnie, les cauchemars, la fatigue, l’anxiété, la déprime, l’agressivité, l’irritabilité, l’hypervigilance, le manque de concentration, etc. Il faut garder en tête que l’étudiante ou l'étudiant peut avoir vécu cette agression autant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Cégep. Il n'en demeure pas moins que cela peut avoir des impacts importants sur son fonctionnement scolaire : perte de motivation, absences répétées, isolement, etc. 

La personne se confie à vous :

Vous pouvez l’accompagner au Guichet unique pour les violences à caractère sexuel. En toute confidentialité, l’étudiante ou l'étudiant peut signaler une situation vécue, être accompagné dans son choix de porter plainte ou non et obtenir des services et des mesures de soutien au Collège.

GUICHET UNIQUE : Local D.312     418-659-6600 # 4411                plainterh@csfoy.ca

Selon la situation, l’étudiante ou l'étudiant peut exprimer sa réticence à faire appel au Guichet unique. Vous pouvez alors lui proposer de l’accompagner afin d’obtenir du soutien de l’équipe d’aide psychosociale, au local C-378.

Prise de rendez-vous :  https://sites.cegep-ste-foy.qc.ca/aide-aux-etudiants/aide-psychosociale/formulaire-prise-de-rendez-vous/

Viol-Secours: http://www.violsecours.qc.ca/ ou par téléphone au 418 522-2120

Vous êtes témoin d’une situation au Cégep :

Il est normal d’être surpris(e), inconfortable ou mal à l’aise devant des comportements irrespectueux. Le fait d’intervenir directement lors d’une situation de harcèlement peut avoir pour effet d’y mettre fin. La victime vit souvent un malaise, mais n’est pas toujours consciente qu’il s’agit de harcèlement ou ne se sent pas la capacité de se défendre. L’intervention d’un témoin vient confirmer à la personne qui les subit le caractère inadmissible des gestes posés. Cela peut l’encourager à faire un dévoilement, une plainte et obtenir du support. 

Quoi faire si vous êtes témoin?

Signalez votre présence : Faites-vous voir et rapprochez-vous de la personne harcelée si vous le pouvez. La personne qui harcèle se sentira possiblement surveillée, ce qui peut permettre de faire cesser les comportements inappropriés.

Retirez la personne harcelée de la situation : Adressez-vous directement à elle. Trouvez un prétexte pour amener la personne ailleurs : « Peux-tu venir avec moi? J’aimerais te parler ».

Prenez soin d’elle : Demandez-lui comment elle se sent et ce dont elle a besoin dans le moment. Offrez-lui de l’accompagner vers une personne ou ressource d’aide.

Signalez l’incident : Prenez des notes de ce que vous avez vu et/ou entendu (comportements, apparence/identité de la personne harceleuse, lien avec la victime, lieu où s’est produit la situation). Comme témoin, vous devez signaler la situation au guichet unique.

GUICHET UNIQUE : Local D.312    418-659-6600 # 4411            plainterh@csfoy.ca

Il est normal que l’étudiante ou l'étudiant soit en exploration dans les différentes facettes de sa vie amoureuse et sexuelle, ce qui peut entraîner une certaine confusion chez lui. Chaque personne est unique. Il faut donc avoir en tête que la réalité, les besoins et les difficultés des étudiantes et étudiants homosexuels et bisexuels diffèrent d’une personne à l’autre. Les commentaires homophobes ont un impact important sur leur santé mentale, leur réussite et leur persévérance scolaire.

Au besoin, le référer :

• À l'un des membres du Réseau des Alliés du Cégep.

• Au comité étudiant ARCO-IRIS : sites.cegep-ste-foy.qc.ca/socio/comites-et-services/arco-iris-diversite-sexuelle-de-genre-et-romantique/
• Au Service d'aide psychosociale, local C-378,

Prise de rendez-vous :  sites.cegep-ste-foy.qc.ca/aide-aux-etudiants/aide-psychosociale/formulaire-prise-de-rendez-vous/

L’identité de genre est l’expérience très personnelle et subjective du genre d’un individu qui correspond ou non à son sexe biologique ou assigné à la naissance. Indépendamment de son sexe biologique, une personne peut donc s’identifier comme homme ou femme ou se situer quelque part entre ces deux pôles. Le terme « transgenre » peut être utilisé par la personne dont l’identité ou l’expression de genre n’est pas conforme au sexe assigné à la naissance. La personne non-binaire conçoit son identité de genre en dehors des règles conventionnelles du masculin et féminin. 

L’affirmation de son identité de genre peut amener l’étudiante ou l'étudiant à questionner sa place dans les différents contextes sociaux et comporter des défis sur le plan des relations interpersonnelles, familiales et sociales.  

Ces étudiantes et étudiants peuvent subir à la fois de la transphobie et de l’homophobie, en raison de la méconnaissance de leur réalité et de la confusion fréquente entre l’expression de genre et l’orientation sexuelle. Ces jeunes sont particulièrement vulnérables à vivre différentes problématiques (rejet, détresse, harcèlement, agressions verbale et physique). 

Au Cégep, différentes mesures sont offertes afin d’assurer un environnement inclusif et sécuritaire qui favorise le développement et la réussite de tous et toutes. Vous devez savoir que l’étudiante ou l'étudiant a la possibilité de faire un changement de prénom en adressant sa demande au Service du cheminement scolaire.

Le personnel a un rôle important à jouer dans le dépistage des difficultés, l’accueil sans jugement, l’accompagnement et l’intégration des étudiantes et des étudiants trans à leur milieu.

Pour vous outiller et référer au besoin :

• À l'un des membres du Réseau des Alliés du Cégep.

• Au comité étudiant ARCO-IRIS : sites.cegep-ste-foy.qc.ca/socio/comites-et-services/arco-iris-diversite-sexuelle-de-genre-et-romantique/
• Au Service d'aide psychosociale, local C-378,

Prise de rendez-vous :  sites.cegep-ste-foy.qc.ca/aide-aux-etudiants/aide-psychosociale/formulaire-prise-de-rendez-vous/

L’étudiante ou l'étudiant aux prises avec un trouble alimentaire présente une faible estime de lui-même et est insatisfait de son image corporelle. Cette vision est influencée par des croyances erronées. Dans certains cas, la personne aime se sentir en contrôle et sent qu’elle y arrive lorsqu’elle parvient à se restreindre sur le plan de l’alimentation. Évidemment, ce contrôle est illusoire et source de grande souffrance. Dans les crises alimentaires, une perte de contrôle est ressentie et arrive souvent à la suite d’une longue période de restriction ou en réaction à une situation problématique, une émotion pénible, un stress difficile à gérer.

Dans tous les cas, passer des commentaires sur l’apparence de l’étudiante ou l'étudiant est à éviter, que ces commentaires soient positifs ou négatifs, car ils risqueraient d’accentuer son trouble de l’image corporelle.

Caractéristiques distinctives

Anorexie

• L’étudiante ou l'étudiant a une peur constante de prendre du poids, malgré une insuffisance de poids.
• Refuse de manger sauf pour de petites quantités de quelques aliments jugés « sans problème ».
• Obsession par la planification des repas et consigne le nombre de calories dans un carnet.
• Fait de l’exercice de façon compulsive.
• Dissimule son corps sous diverses épaisseurs de vêtements amples.
• Se tient à l’écart des autres et évite les situations sociales.

Boulimie

• Ingurgite en secret des « gâteries interdites ».
• Essaye de contrecarrer ses excès en se faisant vomir, en faisant de l’exercice, en jeûnant ou en faisant un emploi abusif de laxatifs ou de diurétiques.

À faire :

• Mentionnez à l’étudiante ou à l'étudiant, de manière directe et sans lui donner l’impression de le discipliner, les observations, mais surtout les comportements qui ont soulevé vos inquiétudes.
• Écoutez l’étudiante ou l'étudiant attentivement et avec empathie, sans porter de jugement.
• Votre responsabilité ne consiste pas à poser un diagnostic, à donner des conseils ou à surveiller étroitement son alimentation, mais plutôt à créer une relation de confiance pour l’aider à se tourner vers des ressources appropriées. En raison de sa complexité, le traitement doit être laissé entre les mains d'une équipe professionnelle de la santé compétente et qualifiée.

Qu’il s’agisse d’une ou d'un étudiant qui provienne d’une autre région de la province ou originaire d’un autre pays, celui-ci peut être confronté à diverses situations nouvelles et déstabilisantes. Cette période d’adaptation nécessite de se créer de nouveaux repères sans pour autant tourner le dos à ses origines. Il faut avoir conscience que cette étudiante ou cet étudiant se trouve momentanément coupé de son réseau de soutien, de sa famille et de ses repères. Il y a présence d’un choc culturel lorsque la personne vit une désorientation et un stress important dans sa tentative d’adaptation à son nouvel environnement de vie et d’études. Sentir que son identité est reconnue et valorisée devient crucial.

Dans les cas des étudiantes et des étudiants qui ne possèdent pas la résidence permanente du pays dans lequel ils étudient, ceux-ci doivent parfois composer avec la précarité de leur statut, n’ayant pas droit au programme d’aide financière aux études du gouvernement. 

À faire :

• Faire preuve d'ouverture aux différences quant au langage, aux valeurs et aux points de vue.
• Traitez l’étudiante ou l'étudiant pour qui il est, sans discrimination positive ou négative, ni comme une ou un représentant de son lieu d’origine.
• Si la personne semble éprouver des difficultés d’adaptation, accompagnez-la vers le Service d’aide psychosociale local C-378.

Prise de rendez-vous :  sites.cegep-ste-foy.qc.ca/aide-aux-etudiants/aide-psychosociale/formulaire-prise-de-rendez-vous/

Cette étudiante ou cet étudiant a de la difficulté à distinguer la fantaisie de la réalité. Sa pensée est illogique, confuse, troublée. Il peut inventer de nouveaux mots, voir ou entendre des choses qu’il est le seul à voir ou entendre, avoir des croyances irrationnelles et un comportement bizarre ou inapproprié. Généralement, il n'est pas dangereux. Il est très effrayé, voire dépassé, et il a bien plus peur de vous que vous de lui. Il en vient donc souvent à s’isoler. 

À faire :

• Si l'étudiante ou l'étudiant présente un risque pour sa sécurité ou celle d'autrui, appelez la sécurité au 5555.
   
• Concentrez-vous sur le ici-maintenant et reconnaissez les émotions vécues par l’étudiante ou l'étudiant, sans valider les propos délirants.  
   
• Avec empathie, questionnez l’étudiante ou l'étudiant : « As-tu de l’aide présentement au sujet de ce que tu me racontes? À mon avis, tu aurais besoin d’aide rapidement et davantage que ce que je peux t’offrir ».
   
• Offrez à l'étudiante ou à l'étudiant de l'accompagner au Carrefour-conseil, local C-378. Expliquez au personnel de l'accueil la situation en cours et votre besoin. Si l'étudiante ou l'étudiant ne collabore pas, demandez qu'une ou un intervenant vous rejoigne en appelant au Carrefour-Conseil, poste 3894.

L’automutilation est une blessure volontaire qu’une personne s’inflige. Il s’agit d’un acte autodestructeur délibéré qui peut prendre diverses formes (coupures, se gratter sévèrement, brûlures, se frapper, empêcher la cicatrisation, se mordre, etc.).

Différentes intentions peuvent amener la personne à poser ce geste. Il est à noter qu’une personne qui s’automutile n’a pas nécessairement d’idée suicidaire. Il peut s’agir d’un moyen que la personne a trouvé, inadéquat certes, mais qui lui permet de se soulager momentanément d’une souffrance psychologique qui lui paraît insoutenable. L’intention n’est donc pas de mettre fin à sa vie. L’automutilation n’est pas forcément due à la présence d’un trouble de santé mentale, mais il s’agit sans aucun doute d’un signe de détresse psychologique.

Nous pouvons nous questionner quant à la présence de ce comportement si nous observons chez quelqu’un :

- Blessures fréquentes et inexpliquées.
- Vêtements longs (alors qu’il fait chaud ou en cours d’éducation physique).

À faire :

• Favorisez un climat d’ouverture et de confiance pour permettre les confidences si la personne le souhaite, car comme dans le cas du suicide, le fait de parler d’automutilation ne poussera pas la personne à le faire.
   
• Partagez vos inquiétudes concernant les difficultés que la personne semble vivre plutôt que sur le comportement d’automutilation et sur l’éventualité que cela se reproduise. Il faut donc se concentrer sur la cause du geste et non le geste en soi, afin de ne pas l’encourager à utiliser ce moyen pour interpeller son entourage.
   
• Encouragez la personne à faire appel aux ressources d’aide disponibles afin de la soutenir face aux difficultés qu’elle vit. Soulignez et respectez vos limites quant au soutien que vous pouvez lui apporter.
   
• Suggérez à la personne de couvrir les blessures qu’elle s’est infligées, dans le but de protéger son image sociale.

Il nous arrive tous et toutes d’être triste. C’est une émotion normale en réaction à une situation précise et cet état est temporaire. Cependant, lorsque la cause paraît plus vague et que cet état s’étale sur un plus long terme, on parle de déprime. Cela peut évoluer en dépression. Une ou un étudiant dans cette situation présente des symptômes variés, par exemple la culpabilité, une faible estime de soi, des sentiments d'inaptitude et d'inadéquation, ainsi que des symptômes physiques comme le manque d'appétit, l'insomnie ou l'hypersomnie, un faible intérêt pour les activités quotidiennes, etc. Il est peu dynamique parce que tout lui demande un effort et qu'il a peu d'énergie. Il présente des difficultés de concentration et son rendement scolaire peut diminuer.

À faire

• Exprimez à l'étudiante ou à l'étudiant votre compréhension, sans banaliser ni dramatiser. Dites-lui que vous avez conscience que sa condition actuelle peut avoir un impact sur sa performance scolaire.
   
• Dites-lui que la dépression est une condition traitable et encouragez la personne à chercher de l’aide si ce n’est déjà fait. Soulignez et respectez les limites du soutien que vous pouvez lui apporter.
   
• Incitez la personne à consulter au Carrefour-conseil, local C-378.

Prise de rendez-vous :  sites.cegep-ste-foy.qc.ca/aide-aux-etudiants/aide-psychosociale/formulaire-prise-de-rendez-vous/

• Si ce que la personne partage vous porte à croire qu’un risque suicidaire est présent, référez-vous à la section La crise suicidaire.

Plusieurs étudiantes et étudiants du Cégep sont confrontés à la perte de quelqu’un de proche dans leur entourage (ex. : grand-parent, membre de la fratrie, collègue d’études, ami(e) intime, amoureux ou amoureuse, parent). Le deuil peut être vécu différemment chez chaque personne : tristesse, apathie, découragement, colère.

Dans le cas d’un deuil par suicide, les sentiments peuvent être mitigés. Une incompréhension du geste, une colère envers la personne défunte ou envers soi-même et une recherche d’un coupable sont souvent observés chez ces personnes endeuillées.

À faire

• Reconnaissez que les émotions vécues (tristesse, colère, etc.) font partie du processus normal du deuil. Un deuil étant propre à chaque personne, ces émotions peuvent se vivre à différentes intensités.
   
• Considérez l’option de permettre/autoriser à l’étudiante ou à l'étudiant un délai dans la remise des travaux ou dans la réalisation des examens (voir la Politique d’évaluation des apprentissages 6.1.10 et 6.1.11).
   
• Si vous êtes à l’aise et quand c’est approprié, vous pouvez partager des expériences similaires avec l’étudiante ou l'étudiant afin qu’il ne se sente pas seul et anormal de vivre des émotions particulières. Par exemple, vous pouvez dire : « Quand ma mère est décédée, je n’arrivais pas à me concentrer sur quoi que ce soit… Je comprends ce que tu vis ».
   
• Discutez de la personne décédée avec l’étudiante ou l'étudiant. Il sera reconnaissant de l’écoute que vous lui offrez.
   
• Portez attention à conserver un discours sans jugement envers le geste suicidaire (ni courageux ni lâche) et qui n’est pas empreint d’une recherche d’un coupable.
   
• Si la personne semble dysfonctionnelle en raison de ce deuil, la référer vers le Service d’aide psychosociale local C-378.

Prise de rendez-vous :  sites.cegep-ste-foy.qc.ca/aide-aux-etudiants/aide-psychosociale/formulaire-prise-de-rendez-vous/

• Restez vigilant(e) et continuez de vous informer de la situation de l’étudiante ou de l'étudiant, puisque la détresse peut subvenir plusieurs mois après la perte par suicide.

La violence causée par la détresse émotive est très rare et ne se produit généralement que lorsque l’étudiante ou l'étudiant devient frustré à un point tel qu'il devient incapable de se contrôler.

En premier lieu, il faut tenter d’établir une communication verbale. Si vous n’êtes pas en mesure d’obtenir l’attention et la collaboration de l’étudiante ou de l'étudiant, contacter la Sécurité au poste 5555.

Consignes de sécurité préventives

• Aménager son espace de travail de façon sécuritaire (être la première personne à pouvoir sortir, libérer l’aire de travail des objets susceptibles de servir de projectiles).
   
• Aviser un collègue de travail lorsque l’on soupçonne quelqu’un d’être violent.
   
• Porter attention aux éléments qui peuvent être irritants ou perçus comme un manque de respect (ponctualité au rendez-vous, suivi des engagements, etc.).
   
• Rencontrer une ou un étudiant potentiellement violent à l’intérieur des heures normales d’ouverture et dans un lieu public, à moins d’avoir pris des mesures de sécurité appropriées.

À faire

• Protégez-vous en vous plaçant à une certaine distance et de biais (plutôt que face à face ou en tournant le dos). Gardez les mains visibles et ouvertes.
   
• Soyez empathique : centrez-vous sur l’émotion vécue plutôt que sur le comportement de l’étudiante ou de l'étudiant : « Je constate que tu es vraiment fâché(e), ça t’affecte beaucoup, tu peux me parler ».
   
• Expliquez clairement et directement quels agissements sont acceptables en disant par exemple : « Tu as certainement le droit d’être fâché(e), mais tu n’as pas le droit de frapper ou de détruire des objets ».
   
• Si la personne ne retrouve pas le contrôle de ses actes, vous attaque ou brise du matériel (dès que vous ne vous sentez plus en sécurité) : obtenez l’aide nécessaire.

- Sécurité au poste 5555.

- Si nécessaire, la police en composant le 9-911.

Différents signes sont observables chez l’étudiante ou l'étudiant qui consomme des drogues ou de l’alcool. Vous pouvez remarquer une détérioration de la performance scolaire ou une diminution de son habileté à participer aux activités scolaires. La personne présente une baisse subite d'intérêt pour l'école ou pour d'autres activités qui lui plaisaient auparavant. Elle peut présenter des changements brusques d’humeur en devenant irritable ou en pensant que tout le monde lui en veut. Vous pouvez observer différents changements au niveau de son apparence physique. Voici d’autres manifestations possibles : rougeur des yeux, difficulté à parler, ralentissement des gestes ou agitation, confusion, somnolence ou insomnie, bouche sèche et pâteuse, reniflements, fringales ou perte d’appétit et périodes de pertes de mémoire (black-out).

À faire

• Partagez vos inquiétudes avec l'étudiante ou l'étudiant.
   
• Aidez la personne à obtenir des renseignements justes sur les drogues, leurs effets physiologiques et psychologiques, et donnez-lui des trucs pour qu’elle prenne ses responsabilités. Une personne informée fait de meilleurs choix (chercher Savoir plus, risquer moins au www.toxquebec.com )
   
• Offrez à l’étudiante ou à l'étudiant de l’accompagner au Carrefour-Conseil pour obtenir de l’aide psychosociale ou inviter-le à prendre rendez-vous en ligne.

Prise de rendez-vous :  sites.cegep-ste-foy.qc.ca/aide-aux-etudiants/aide-psychosociale/formulaire-prise-de-rendez-vous/

• Si l’étudiante ou l'étudiant est en état d’intoxication aigüe et qu’il est dangereux pour lui ou les autres, appelez le Service de sécurité du Cégep de Sainte-Foy au poste 5555.

Certains membres de la communauté étudiante tombent facilement en amour avec les personnes en position d'autorité. Ils sont portés vers les jeux de séduction et ont tendance à érotiser toute relation ambigüe et tout contact verbal équivoque.

Le Cégep estime que chaque membre du personnel joue un rôle de modèle auprès des étudiantes et des étudiants, et se doit d’agir en conséquence. Le code de conduite à l’intention du personnel vise également à préserver un climat propice aux apprentissages et à assurer le traitement des situations avec équité. Plus spécifiquement, il est attendu que les membres du personnel n’établissent pas de liens intimes avec une ou un étudiant lorsqu’ils exercent une fonction pédagogique, d’autorité ou d’influence auprès de cette personne ou lorsqu’il est raisonnable de croire qu’ils pourraient exercer une telle fonction dans un avenir prévisible. Advenant qu’une relation intime se soit développée antérieurement ou pendant l’exercice d’une telle fonction, cette relation doit être déclarée à la Direction du personnel et des affaires corporatives dans les meilleurs délais. Chaque situation sera alors examinée afin que des mesures appropriées soient prises (extrait de la Politique visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel du Cégep).

À faire

• Non! Reconnaissez les émotions exprimées par l’étudiante ou l'étudiant, mais exprimez de façon claire, simple et sans équivoque que votre intérêt pour l’étudiante ou l'étudiant ne dépasse pas le cadre du travail. Par exemple : « J’ai de la considération pour toi, mais comme prof seulement ». 
   
• Parlez de la situation et cherchez un support auprès d’un collègue ou d’une ou d'un supérieur. Il est important de ne pas rester seul(e) avec cette information. Toute information divulguée tôt peut prévenir des malaises ou conséquences négatives à venir.

Au besoin, obtenir des conseils auprès de la ligne 3333 des Services de consultation.

Habituellement, cette personne se plaint d’autres choses que de ses problèmes psychologiques. Elle est tendue, anxieuse, méfiante, solitaire et a peu d’ami(e)s. Elle voit les problèmes surtout à l’extérieur d’elle-même. Elle a tendance à interpréter des oublis banals comme des marques de rejet à son égard et a souvent des réactions excessives à des événements insignifiants. Elle veut à tout prix obtenir justice et un traitement équitable. Des sentiments de dévalorisation et d’inadéquation sous-tendent la plupart de ses agissements.

À faire

• Exprimez de la considération sans créer de liens plus intimes. Souvenez-vous que les étudiantes et les étudiants méfiants sont très réticents à accorder leur confiance, peu importe vos intentions, ce qui limite votre capacité à créer un lien.
   
• Soyez ferme, stable, conséquent(e) et précis(e) dans les comportements attendus de sa part.
   
• Procédez par énoncés explorateurs plutôt que par questions ou affirmations en disant, par exemple : « Se pourrait-il que tu aies l’impression d’être moins bien traité(e) que les autres? ».
   
• Faites référence aux lois et règlements de l’institution pour dépolariser un conflit entre vous et cette personne en disant, par exemple : « Tu sais bien que les conditions sont les mêmes pour tout le monde et que ça n’a rien à voir avec toi comme individu ».

Au besoin, obtenez des conseils auprès de la ligne 3333 des Services de consultation.

Habituellement, cette ou cet étudiant ne sera pas facilement satisfait et continuera ses demandes malgré tout le temps et l'énergie que vous lui aurez consacrés. Il n'évoluera pas proportionnellement à vos efforts. Vous aurez souvent l'impression qu'il cherche à monopoliser votre temps. En effet, cette personne croit que sa valeur est proportionnelle à la quantité de temps que vous lui accordez.

À faire

• Si elle ou il vous demande conseil, demandez-lui d'abord son point de vue personnel avant de répondre.
   
• Respectez vos limites et orientez la personne vers les autres services au besoin.
   
• Laissez la personne, dans la mesure du possible, prendre ses propres décisions.
   
• Si nécessaire, prenez congé, « Excuse-moi, je dois m'occuper d'autre chose », en précisant les limites de vos disponibilités et en l'invitant à faire son bout de chemin : « Reviens me voir quand tu auras fait cette démarche ».

Au besoin, obtenez des conseils auprès de la ligne 3333 des Services de consultation.

Ce type d'étudiante ou d'étudiant se caractérise par une grande intolérance à l’incertitude et à l’ambigüité. Les situations inconnues et nouvelles augmentent son anxiété; des attentes floues, trop élevées ou irréalistes aussi. Ses anticipations, souvent catastrophiques, contribuent à une perception dramatique des conséquences d’une situation. Un malaise important est ainsi ressenti par l’étudiante ou l'étudiant au cours de l’attente d’une résolution de cette situation. Cette personne est habitée par des doutes sur sa valeur personnelle et a tendance à éviter ce qui la rend anxieuse : situations d’évaluation, exposés oraux, improvisations, etc.

À faire

• Encouragez la personne à décortiquer les actions à entreprendre concernant ce qui la préoccupe, à considérer la situation par étapes (approche d’un petit pas à la fois).
   
• Aidez la personne à reconnaître sa capacité à faire face à ses sources d’anxiété. 
   
• Soyez clair(e), précis(e) et prévisible dans vos consignes, vos explications et vos attentes, sans pour autant ensevelir les étudiantes et les étudiants d’informations.

Au besoin, obtenes des conseils auprès de la ligne 3333 des Services de consultation ou le référer à l’aide psychosociale.

Prise de rendez-vous :  sites.cegep-ste-foy.qc.ca/aide-aux-etudiants/aide-psychosociale/formulaire-prise-de-rendez-vous/

L'étudiante ou l'étudiant perfectionniste pense avoir réussi seulement s'il a un résultat parfait, ce qui occasionne un sentiment fréquent d’échec. La personne perçoit que sa valeur personnelle dépend de sa performance. Elle présente ainsi des exigences très élevées envers elle-même et des préoccupations excessives envers la possibilité de se tromper. Une impression de ne pas en avoir fait assez lui reste souvent en tête. Elle est très attentive aux détails et elle hésite longtemps avant de prendre une décision.

À faire

• Amenez la personne à réaliser qu'un travail ne doit pas être parfait pour être acceptable.
   
• Relativisez les conséquences de l’échec d’une évaluation, d’une erreur ou encore d’une difficulté.
   
• Valorisez l'effort, le cheminement et la satisfaction plutôt que le résultat.
   
• Démystifiez ses erreurs, aidez la personne à développer d'autres critères que « le tout ou le rien » pour juger ses actions.
   
• Demeurez stable et équitable dans les délais et les exigences annoncés.

Au besoin, obtenez des conseils auprès de la ligne 3333 des Services de consultation ou le référer à l’aide psychosociale.

Prise de rendez-vous :  sites.cegep-ste-foy.qc.ca/aide-aux-etudiants/aide-psychosociale/formulaire-prise-de-rendez-vous/

L'étudiante ou l'étudiant anxieux socialement est hypersensible et craint d'être critiqué et ridiculisé. Il a tendance à éviter toutes les situations « à risque », c'est-à-dire celles où il s'expose au regard et au jugement d'autrui. Il a une faible estime de soi, sous-évalue ses capacités et dévalorise ses réussites, se percevant souvent incapable ou incompétent. Il a de la difficulté à s'exprimer et évite de prendre sa place dans un groupe. Cela est parfois visible même seul à seul.

À faire

• Respectez son rythme d'ouverture aux autres.
   
• Laissez la personne exprimer sa pensée et prendre la responsabilité de ses actions.
   
• Encourage la personne à percevoir les situations sociales comme une opportunité de développement.
   
• Remémorez-lui certains succès ou progrès antérieurs.
   
• Transmettez-lui de l'information sur les différentes ressources et sur les activités socialisantes (asso, comités, etc.).

Au besoin, obtenez des conseils auprès de la ligne 3333 des Services de consultation ou le référer à l’aide psychosociale.

Prise de rendez-vous :  sites.cegep-ste-foy.qc.ca/aide-aux-etudiants/aide-psychosociale/formulaire-prise-de-rendez-vous/