Prémisse ou proposition

Nous appelons prémisses ou propositions  les énoncés qui font parties de l’antécédent dans le raisonnement. La prémisse se distingue du conséquent  ou de la conclusion en ce qu’elle est plus connue, c’est-à-dire en ce qu’elle sert de principe, de point d’appui dans le raisonnement.

On distingue tantôt les prémisses selon leur qualité : elles sont alors affirmatives ou négatives, par exemple tout homme est blanc ou nul homme est blanc; tantôt selon leur quantité, c'est-à-dire selon la quantité du sujet en jeu : elles sont alors universelles ou particulières. Par exemple, si on affirme « tout homme est mortel » le sujet est pris universellement alors que si on affirme que « quelques-uns sont blancs», on a alors une proposition particulière. On peut aussi distinguer les deux prémisses entre elles : la plus universelle étant la majeure  et la moins universelle étant la mineure . Par exemple, dans un raisonnement dont la conclusion serait « tout homme est capable de rire »,  on pourrait avoir la prémisse majeure  « tout être raisonnable est capable de rire » et la prémisse mineure « tout homme est raisonnable ».