Le Chemin de Compostelle : un parcours personnel et historique

Le 7 mars prochain, au restaurant PACINI de Place Quatre-Bourgeois, Colombe LE HOUX, retraitée du département des soins infirmiers, nous présentera un diaporama sur le pèlerinage à Compostelle qu’elle a fait en compagnie de son mari en 2002. Ce diaporama a été réalisé en 2018 et transmis en vidéo conférence pour une classe de sixième année en Alberta. Les élèves voulaient savoir en quoi consistait un pèlerinage : légendes, miracles, reliques... versus un voyage touristique.


Résumé de la conférence

Une douzaine de membres ont assisté au récit du pèlerinage de Compostelle de madame Colombe LEHOUX. Vous pouvez aussi voir le diaporama (Format PDF).

Colombe a fait le pèlerinage en 2002 avec son mari. Le diaporama a été construit à la suite d’une demande de son filleul qui enseigne l’éducation physique à Calgary afin de le présenter à ses élèves dans un cours de religion.

Elle a d’abord parlé de la préparation d’une durée de deux ans : apprentissage de l’espagnol, entraînement progressif à la marche, s’inscrire à l’Association du Québec à Compostelle. Ensuite, elle a conseillé de choisir des bons équipements : vêtements légers et faciles à laver, souliers confortables et testés, bâtons de marche, produits pharmaceutiques entre autres de l’aloès, cartes géographiques et guides, etc.

Terminologie du chemin de Compostelle :

  • Pèlerinage : visite de lieux saints
  • Reliques : fragments de martyrs ou de personnes saintes ; objets leur ayant appartenu
  • Légendes : récits à caractère merveilleux
  • Coquille : signe de reconnaissance du pèlerin
  • Chant : Ultreïa !
  • Carnet du pèlerin : la Credencial permet d’avoir accès aux nombreux gîtes, et d'une manière générale aux hébergements qui jalonnent le chemin de Compostelle
  • La Compostela : attestation, en latin, de l'accomplissement de votre pèlerinage.

La motivation est une source de satisfaction. Vous pouvez faire le chemin de Compostelle pour faire pénitence, pour racheter des fautes, par peine d’amour, par chagrin d’avoir perdu un être cher, pour remplir une promesse, pour vivre une expérience spirituelle, etc. Colombe l’a fait pour visiter des lieux saints et rendre grâces.

L’origine du pèlerinage serait due à un miracle selon une légende. Saint Jacques le Majeur aurait séjourné en Espagne pour son travail d’évangélisation. Mais, en allant au secours des chrétiens de Jérusalem, il aurait été fait prisonnier et décapité. Un ange aurait dirigé une barque pour ramener son corps en Espagne près de Compostelle. Vers 813, un moine guidé par une étoile aurait retrouvé le sarcophage. Plus tard, l’Église catholique a reconnu cette marche vers la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle comme un des trois grands pèlerinages de la Chrétienté. D’autres légendes ont foisonné sur la route de Compostelle : le pendu dépendu, les cents vierges de Cordoue, le miracle d’O Cebreiro, etc. Il faut ajouter celle-ci : à Villamayor del Rio, Colombe et son mari ont perdu leur chemin et ont atteint un village fantôme (non cartographié). Un homme était là avec un vélo et leur indiqua la route… probablement l’ange de la route !

Pour finaliser le pèlerinage, il faut se rendre au Cap Finisterre (finis terrae), destination ancestrale de pèlerinages antérieurs au christianisme, et se tremper les pieds dans l’Atlantique.

 


Quelques photos !