lundi, 17 octobre 2016 ― 10 h 00 à midi

salle : E-207 ― Cégep de Sainte-Foy

 

Livre

Auteur : Franz-Olivier GIESBERT

     L’arracheuse de dents       

Langue originale : français
Éditeur : Gallimard, collection Blanche, 2016
ISBN : 9782070178940
Roman : 448 pages


Format papier

  1. Archambault: 35,95 $ moins 10 % les lundis : 32,36 $ + TPS = 33,33$
  2. Renaud-Bray : 35,95 $ moins 10 % les mercredis : 32,36 $ + TPS = 33,33 $

Format numérique

  1. Archambault : 26,99 $ moins 10 % les lundis : 24,29 $ + Taxes = 27,95 $
  2. Renaud-B ray: 26,99 $ moins 10 % les mercredis : 26,99 $ + Taxes = 27,95 $

Bibliothèque de la ville de QUÉBEC

Un exemplaire disponible.


Résumé

Entre les lattes du plancher de la maison dont il a hérité à Nantucket, aux États-Unis, un Français découvre les mémoires d'une aïeule, Lucile BRADSOCK, réfugiée en pleine Révolution française chez un célèbre dentiste parisien qui lui a appris le métier.

Sa vie claque comme une épopée. Devenue l’une des premières femmes dentistes de l’Histoire, cette scandaleuse soigne Robespierre aussi bien que le fils du roi, avant de partir en Amérique.

Grâce à ses talents de praticienne et au fil de ses aventures entre les deux continents, Lucile rencontre Louis XVI, Washington, La Fayette ou Napoléon, tous décrits sous un jour inattendu. Prenant fait et cause pour les esclaves du Sud ou les Indiens de l’Ouest, ce Monte-Cristo en jupons cherche toujours à infléchir le cours de l’Histoire sans oublier de redresser les torts et de faire justice elle-même.

Infatigable séductrice, Lucile BRADSOCK professe un goût immodéré de l’amour et des hommes. Sa devise : « Merci la vie ! » Cette odyssée truculente est finalement un hymne à la joie.

Notes

FOG est un journaliste et écrivain provocateur, un esprit rebelle et imprévisible. Évidemment, cette Lucile n’est autre que FOG lui-même, déguisé en vieille femme pour nous balancer ses vérités âpres : son goût pour la « chosette », sa détestation des bien-pensants de gauche (la Révolution en prend pour son grade), son amour sans bornes pour les animaux et la nature normande, sa défense d’un végétarisme strict, sa vision toute personnelle des hommes de pouvoir. On pourrait trouver que toutes ces opinions empilées comme des assiettes ne font pas forcément un roman. Mais ce drôle de zèbre transporte ce fragile édifice de façon si burlesque qu’on est conquis. Truculente et rabelaisienne, sa Lucile plonge les mains dans la bouche de Robespierre, de La Fayette, de Jefferson, ou de Napoléon pour en extraire quelques sentences bien senties et douloureuses sur la vie, l’amour, les vaches. Comme il est bon de se faire opérer par le docteur Giesbert ! (Patrick WILLIAMS)


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