Les séjours de solidarité internationale : un prétexte à l'amour

Le jeudi 6 octobre à 8 h 15 au restaurant PACINI de Place Quatre-Bourgeois, Guylaine Arsenault nous partagera son expérience avec CASIRA (Le Centre Amitié de Solidarité Internationale de la Région des Appalaches) comme bénévole et comme responsable des groupes de bénévoles pour les jeunes et pour les adultes. Comme professeure au département d’éducation physique, elle a déjà réalisé un voyage humanitaire dans un orphelinat au Guatemala, avec un groupe de 26 jeunes dont elle était responsable, et pour lequel elle a bénéficié d’un soutien financier de 1 000 $ du fonds de solidarité internationale du Syndicat des professeurs.

Dans un nouveau projet pour 22-23, elle veut aller prêter main-forte à l’organisme Maison Chance qui accueille des personnes handicapées et des enfants abandonnés dans la province de Đắ’k Nông et dans la ville de Saïgon (Hô Chi-Minh-Ville) au Vietnam.


Résumé de la conférence

Huit membres ont assisté à la conférence de Guylaine Arsenault, retraitée depuis 2018.

Guylaine a déjà fait 6 projets de solidarité internationale avec des jeunes. Son premier au Guatemala en 2005 pendant un mois lui a révélé le goût du don. Elle est ensuite allée au Guatémala, au Pérou, en Indonésie, aux Indes, au Sénégal puis au Viêt-Nam. Elle était associée au Centre Amitié de Solidarité Internationale de la Région des Appalaches (CASIRA), centre fondé en 1978-79 par deux prêtres et un laïc du Cégep de Thetford. Le but de cet organisme est d’abord de fournir une main d’œuvre pour réaliser des projets concrets, puis de permettre aux jeunes et aux adultes de vivre une expérience communautaire et de partage avec les gens du pays. Ainsi avec les années, des édifices sont rénovés ou agrandis permettant de desservir 200 ou 300 personnes du pays en fonction des projets. Échappant au patronage, ce genre d’investissement humain est efficace et évite la corruption sur les argents envoyés dans les pays. Ce bénévolat exige de l’ouverture, de l’humilité et de l’honnêteté. Le travail se fait dans un milieu pauvre et dans le respect des normes sociales du milieu. Les projets se font en association avec des organismes existants du pays visité.

Le coût est d’environ 4 000 $ déductible d’impôts. Il inclut le billet d’avion, les frais d’hôtel, de repas, de pension plus un don de 500 $. L’engagement consiste à faire 100 heures de travail en quatre semaines. Il s’agit surtout de tâches physiques, adaptées aux aptitudes et aux capacités de chacun. Les normes de sécurité exigent de porter des souliers, des pantalons et des gants. Des modifications au niveau des normes de séjour du pays visité entraînent parfois des contraintes spéciales. Les pays sont choisis en respectant les recommandations du Canada. Sur place, le groupe évite des régions et opte pour des comportements sécuritaires.

CASIRA donne une formation préliminaire au séjour de travail. La liste d’attente pour participer à des projets peut aller jusqu’à 100 personnes. Les projets accueillent des personnes de tout âge. Des rencontres d’information se donnent à Thetford. Il est possible de devenir membre du Centre moyennant 10 $/an ou 100 $/vie.

Merci Guylaine !


Quelques photos !